La beauté de la vie réside dans l’art. Son expression a toujours été associé aux notes de musique reproduites par les sonorités d’instruments que l’homme a empruntés au vent quand il traverse les branches des arbres, les épines des pinèdes, la chevelure opulente d’un champ de blé, quand il souffle sur la mer, quand il dévale les montagnes, quand il siffle au travers des persiennes.
Quand le souffle du pâtre traverse sa gasba sous la voûte étoilée, une poignante émotion vous étreint.
Entendez-vous le rythme du tambourin ou le son langoureux des flutes traversières ? Ecoutez-vous les sonorités légères qui sortent des doigts agiles de l’artiste à la cithare ?
La danseuse grecque de l’épave de Mahdia venue de si loin, est elle aussi, emportée par le rythme.
La beauté des visages, les coiffes hautes avec un voile retombant, la souplesse des habits aux plis harmonieux, les maintiens nobles et élégants, le léger déhanchement des corps dû à une jambe à peine avancée !
C’est attirant, surprenant parce que c’est de l’argile et que des siècles sont passés !
Oui, on entend leur virtuosité, on s’extasie devant leur beauté et avec la naine grecque on danse, danse, danse.