Les masques dans la civilisation carthaginoise, à travers son histoire, dans
différents matériaux, terre cuite, pâte de verre, os ou ivoire, concouraient à
l’aider dans cette quête de l’impossible.
Ce masque, négroïde, en terre cuite, au front bas et tombé, peut être
ramené dans la calle d’un navire phénicien, depuis le 7 ième siècle avant J.-C,
par sa bouche édentée aux lèvres épaisses remontant vers la pommette
gauche dessinant une grimace qu’accentue l’effet des grands yeux obliques
en forme d’olive.
La peinture noire qui colorait les cheveux et les sourcils augmentait ce
sentiment de peur de celui qui le regardait de près ou de loin.
Les masques apotropaïques soit souriants ou grimaçants devaient soit
attirer les bons esprits, soit éloigner les mauvais esprits. Il fallait coûte que
coute obtenir la protection des divinités.